Vulnérabilité

L’aléa, l’enjeu, la vulnérabilité et le risque
De l’utilité d’identifier et de recenser les enjeux
Cartographier les enjeux
La vulnérabilité des enjeux inondés


L’aléa, l’enjeu, la vulnérabilité et le risque

Quartier des bords de Loire à Nevers

L’aléa désigne un phénomène naturel dont on évalue l’occurrence, c’est à dire la probabilité de se produire dans une durée donnée, en fonction de son intensité.
Les enjeux représentent les personnes, les biens, les activités, les moyens de communication, le patrimoine... susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.
La vulnérabilité des enjeux représente leur sensibilité aux dommages potentiels.
Le risque est le résultat du croisement de l’aléa et de la vulnérabilité des enjeux.
Le risque est d’autant plus élevé que l’inondation est plus forte et que les enjeux sont importants.
Risque = aléa x enjeux x vulnérabilité.



De l’utilité d’identifier et de recenser les enjeux

Repere de crue

Croisés avec la cartographie des inondations issue des modèles et des PPRI, le recensement des enjeux puis l’analyse de leur vulnérabilité permettent d’évaluer le risque inondation.
Il est ainsi possible de déterminer l’intérêt des propositions d’aménagement capables de réduire l’impact des crues.



Cartographier les enjeux

Extrait de la carte des enjeux

Le territoire est découpé en unités îlots. On regroupe les parcelles auxquelles on attribue les modes d’occupation des sols du type secteurs pavillonnaires, secteurs d’habitat collectif, zones d’activités, terres agricoles, espaces boisés...
La cartographie des enjeux se dessine à l’échelle de la parcelle. On y recherche les élément tels que entreprises, sièges d’exploitations agricoles, services publics, réseaux, infrastructures « critiques »...




La vulnérabilité des enjeux inondés

Route inondée lors de la crue de décembre 2003

On distingues différents types de vulnérabilités traités de manière spécifique :
• La vulnérabilité des activités agricoles s’évalue exploitation par exploitation.
• La vulnérabilité de la population concerne le nombre de personnes exposées, l’âge, le taux de chômage, le statut de propriétaire de son logement...
• La vulnérabilité de l’habitat distingue les logements collectifs et les logements individuels.
• La vulnérabilité des entreprises concerne les dommages éventuels
aux locaux et outils de travail, les conséquences d’une fermeture temporaire sur l’emploi, les conséquences du déversement de produits toxiques ou polluants lors d’une crue, etc...
• La vulnérabilité des milieux naturels est aussi prise en compte.
• La vulnérabilité des réseaux regroupe le réseau routier, ferré, d’eau potable le réseau électrique, téléphonique, le réseau de gaz, d’éclairage public et le réseau d’assainissement.


Ferme inondée lors de la crue de Novembre 2008

La vulnérabilité d’un territoire est issue de l’addition des vulnérabilités des enjeux situés en zones inondables. Cependant, une vision plus globale est à prendre en compte. En effet, il existe des impacts « indirects » qui sont dus à l’existence même de l’inondation.
Les réseaux d’électricité, de transport (routes notamment), d’eau potable et d’assainissement, de collecte des déchets, peuvent dysfonctionner durant la crue, se répercuter bien au-delà de la zone inondée et provoquer des dommages important.

Actualités
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